Le village revit, 40 ans après le tournage de “Miroir 2000”
La boulangerie de Sainte-Foy-Tarentaise a servi de lieu de tournage pour la série “Miroir 2000”
À Sainte-Foy-Tarentaise en 1969, le réalisateur François Villiers a tourné un feuilleton de 13 épisodes, intitulé “Les Sesterain ou le Miroir 2000”. Diffusée au tout début des années 1970, on y découvre au fil des épisodes, la famille Sesterain et le projet ambitieux de construire une station de ski dans le hameau du “Miroir ».
Le village est sans histoires jusqu’au jour où le maire et le conseil municipal décident de créer la station “Miroir 2000”. Ce qui pose bien des problèmes aux habitants du village, qui vivent tant bien que mal de culture et d’élevage. Le projet oppose les “anciens” aux “modernes”. Les propriétaires, menacés d’expropriation, forment un syndicat de défense. On suit alors Flandin, chauffeur de taxi et cafetier à Bourg-Saint-Maurice et son fils Robert qui a réussi sa reconversion ; le maire, Antoine Sesterain, veuf et ses trois fils. Il y a Pierre, aussi, qui depuis la mort de sa mère est pensionnaire dans un collège des environs où son oncle, l’abbé Bonnevie, est professeur.
Une histoire inspirée de faits réels.
La plupart des événements racontés se sont passés lors de la création des stations de ski de Savoie.
La série a marqué la commune de Sainte-Foy. La boulangerie de La Mazure, la Coopérative du Miroir ou encore la scierie de Marcel Eustache ont servi de lieux de tournage. Marcel Eustache a même été figurant.
« Ils sont venus un beau matin à la scierie en disant qu’ils voulaient tourner ici. Je leur ai fourni du matériel. Ils sont restés 15 jours. » L’homme en garde un bon souvenir même si son activité s’en est trouvé perturbée. « Il fallait sans cesse ranger et organiser comme ils voulaient. Et puis on ne pouvait plus travailler ! »
À l’occasion de la sortie en DVD de la série, 40 ans après, une soirée spéciale aura lieu ce soir, à 20 h30, à la salle polyvalente de Planjo à Sainte-Foy en présence des élus du canton et des figurants de l’époque.
Texte et Photos :Céline Pilati